La nounou sans papiers(comment devenir française pour l'amour d'un bébé=

Elle était pâle d'inanition et de froid par cet hiver terrible   lorsqu'elle  se décida à faire du porte-à-porte pour gagner de quoi manger.Longtemps ce fut en vain.Jour aprés jour elle  appela sans succés aux  parlophones d'immeubles.Presque toujours le bourgeois s"abstenait de répondre à quelqu'un qui avait un accent bizarre.Parfois  elle était soumise à un interrogatoire où lui  étaient demandés le certificat de bons et loyaux services de son dernier employeur,ainsi que son titre de séjour que lui refusait toujours la Préfecture.C'était toujours le même cycle infernal:pas de travail sans document attestant qu'elle résidait en France autrement qu'en touriste,pas de permis de séjour sans justifier qu'elle avait un travail.Elle en avait marre de toujours avoir  à justifier.qu'elle n'était pas venue manger le pain des français.Puisqu'on lui demandait un certificat de bonnes vie et moeurs,elle avait même eu l'idée de le solliciter d'un ancien client,un vieux pépé aux ardeurs que le Viagra renforçait.Elle ne pouvait faire autrement car ses seuls revenus avaient été tirés de son entrecuisse,mais elle se  vit répondre par le Don Juan attardé qu'il fallait d'abord lui faire une pipe gratuiteen lui tâtant la fesse et en ricanant.Elle s'était enfuie en pleurant.Puis un jour le vent tourna et le miracle survintpour illuminer l'existence de celle qui songeait trés fort à repartir pour la Moldavie.Elle en était à son dixième immeuble de  la    matinée lorsqu'elle fut reçue par un homme seul.Pas de femme pour la dévisager d'un oeil inquisiteur,à la limite de la malveillance.Vladivitsa rassembla en vitesse les quelques mots de français,vagues souvenirs de sa piètre scolarité,pour répondre aux questions qu'on ne manquerait pas de lui poser,comme d'habitude.Mais voilà que notre homme qui jusque-là s'évertuait à calmer un bébé braillard se rapprocha soudain d'elle sur le canapé où il l'avait fait s'asseoir,puis  dégrafa son corsage sans même qu'elle eût le moindre désir de résister à une passion si soudaine que dans l'instant  ils se retrouvèrent nus sur l'épais tapis de laine,devant les flammes joyeuses de la cheminée.L'homme était si beau,si blond,si sympathique,si lointain des énergumènes qu'elle avait connus jusque-là que Vladivitsa eut un orgasme si fort et si bruyant que les murs en tremblèrent presque,à l'instant même où il éjaculait.Ils ne s'étaient pas rhabillés lorsque grésilla la sonnette de la porte d'entrée.Madame était là,de retour des courses,les bras pleins de sacs en papiercomme une ménagère américaine.Au lieu de montrer de la colère devant l'adultère,elle adressa un sourire complice à son époux qui rajustait son slip que n'encombrait plus son pénis ramolli et ses testicules plats et l'entraîna à l'écart.Ne venaient-ils pas de découvrir la perle rarissime,,la nounou idéale,une immigrée peu exigeante et docile?Tous deux gratifiaient la jeune moldave de sourires affectueux.Trés vite le marché fut conclu.Elle serait engagée au pair,sous le nom de Vlada,c'était plus facile,avec pour conditions expresses que pour ses autres besoins elle se et qu'elle ne mettrait jamais les pieds hors de l'appartement.Qu'aurait d'ailleurs été faire dans la rue